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Le dernier jeu auquel tu as joué ?
Star Wars : X-Wing en jeu de plateau (mais je triche, ce week-end c'est Paris est ludique donc je fais plein de jeux en une journée ^^)
En jeu vidéo, Stellaris, sur lequel je passe beaucoup trop de temps.
La première saison de Battlestar Galactica.
Ah pardon, pas ce genre de saison ! :D
Difficile à dire. Je dirai bien l'hiver parce que je supporte pas trop bien la chaleur. Ou l'automne, parce qu'il y a de belles couleurs et qu'il fait pas trop chaud et les jours sont encore relativement longs.
Pas trop l'été ou le printemps parce qu'il y a plein de bestioles qui volent et que ça me fait flipper ^^'
Pourquoi un fond rouge comme ça qui pique les yeux ?
Ah pardon ça pique les yeux ?
Je suis daltonien, donc du coup niveau couleurs je fais souvent des trucs moches, désolé, je vais essaye d'adoucir ça.
(et j'aime le rouge)
AWS, Azure ou autre ?
Pour le boulot ? AWS. Ils sont trèèèèès en avance sur tout le reste, c'est sans comparaison et accessible très facilement même par une personne qui n'a jamais fait de cloud (je dis pas qu'elle en tirera tous les profits, mais que c'est accessible).
Si tu avais un pouvoir, ce serait lequel ?
Alors, si c'est simplement "pouvoir", le plus grand et le plus égalitaire possible, c'est à dire le pouvoir de décider mais à égalité avec toutes les autres personnes.
S'il s'agit d'un super-pouvoir, c'est une très bonne question. Je pense que l'immortalité (au sens qui résiste même à une décapitation, le truc ultime) serait le super-pouvoir que je prendrai. Alors je connais les écueils de l'immortalité, mais je pense surtout que tu envisages le monde avec une autre temporalité. Ça permet de voir les résultats des actions longues, et ça c'est cool quand même.
Toi aussi tu préserves l'identité de tes crushs ?
Bah il vaut mieux, iels ne sont pas au courant :p
Raclette ou barbecue ?
Raclette. Fromage fondu oblige.
Un barbecue-raclette étant l'idéal.
Si tu devais croiser Macron, quelle question tu lui poserais ?
Je ne lui poserai aucune question, parce qu'il n'a aucune réponse qui puisse m'intéresser et que je ne lui donnerai pas l'occasion de se mettre encore en spectacle et de diffuser ses éléments de langage à la con.
Je lui demanderai de dégager de ma vue, sans doute.
Ok, montagne mais pas ski. Mais quoi alors ?
Randonnée, raquettes, pourquoi pas un peu de luge.
J'aime beaucoup gravir la montagne à pieds (ou en raquettes, plus pratique l'hiver) et d'aller me poser au resto d'altitude (idéalement un qui n'est pas lié aux pistes de descente) avec un bon vin chaud et une part de tarte aux pommes avec un peu de chantilly.
Quand tu es posé⋅e avec ça, face à la vallée où tu peux voir tout le chemin parcouru, sur ce géant tellurique qui a mis des millions d'années à se dresser, j'avoue que là je me sens un peu le maître du monde.
(alors que très concrètement j'ai rien fait de vraiment spécial hein, et que la majorité de l'Humanité est capable de faire pareil et bien plus, mais quand même)
C'est quoi ton coin de montagne que tu préfère ?
La montagne de printemps, d'un point de vue à l'ombre qui donne sur toute la vallée qui s'éveille à la nouvelle saison, avec une petite brise.
Si tu devais croiser Macron, comment l'appelerais tu ?
Maintenant je pense que je l’appellerai "Manu". J'ai des diplômes tout le tour du ventre, je subviens à mes besoins, donc a priori je suis autorisé par sa seigneurie à faire la révolution. Et s'il l'a ramène, je l'appellerai "Citoyen Macron".
Ou simplement "sale raclure", ça dépend de l'humeur du jour.
Tu raconterais un "date" idéal ? (imaginaire ou non)
Wow, très bonne question que je ne me suis jamais posé tiens.
Alors... Je sais pas du tout. Quelque part le date idéal peut sous-entendre de rencontrer une "personne idéale" et j'ai aucune idée du moule, et je ne crois même pas en son existence. Alors, qu'on s'entende bien, je pense qu'il y a des gens qui rencontrent réciproquement leur "personne idéale" hein, mais je ne crois pas que ce puisse être le cas pour tout le monde, parce que ça voudrait dire que c'est une personne qui évolue comme toi, ou au pire comme ça te convient, et je ne pense pas que ce soit possible pour tout le monde, bien au contraire, ni d'ailleurs que ce soit quelque chose de souhaitable. Et puis c'est une charge horrible à faire porter à l'autre je trouve. À moins d'être vraiment fusionnel, mais c'est vraiment pas le genre de la maison ^^
Bref, je m'égare encore. Donc au final, mon "date idéal", mh. Je ne suis pas sûr que ce soit l'unique réponse possible (enfin, je suis assez sûr que non) mais j'imagine que ça serait une soirée (je ne suis pas du matin) où on ne verrait pas le temps passer, où il y aurait beaucoup de blabla et de refaçonnage du monde et sur lequel on serait globalement d'accord (mais pas totalement d'accord non plus, sinon ce serait comme se parler à soi-même et c'est chiant), des intérêts et passions communes, mais avec des expériences et des perspectives différentes (genre un peu comme avoir joué à Mass Effect mais que l'un⋅e ait pris la voie de parangon et l'autre la voie de renégat), etc. Une soirée qui me fasse un peu rêver aussi, sur des trucs que je suis incapable de faire par exemple, ou sur des sujets que je ne connais pas du tout (les gens passionnés sont passionnants). Au final, un "rendez-vous galant" (expression du XVIIIe siècle, bonjour) qui ne me pomperait pas beaucoup d'énergie sociale. Oh, et avec du flirt, plus ou moins discret, et des bisous à la fin ; je crois que c'est le principe du truc ^^
(ça peut aussi se terminer sur du flirt pas discret mais sans bisous, c'est une fin tout à fait recevable et génératrice de frustration qui, du coup, stimule l'imagination, et c'est toujours bien de stimuler l'imagination)
Ouais, en gros, le "date idéal" c'est un date où tout le monde trouve que ça s'est bien passé, y trouve son compte et en garde un bon souvenir. Les relations humaines intimes qui t'apportent un vrai bonheur sont trop rares pour vouloir les faire rentrer dans un moule prévu à l'avance.
Après, j'imagine toujours ça dans un bistro parce que c'est un lieu qui me rassure, mais c'est vraiment pas un cadre obligé XD (un cinéma, un musée, la rue, un parc, un appartement, un bateau ou un chantier de construction sont des lieux qui conviennent tout autant) (pas une discothèque par contre)
Plage ou montagne ?
Montagne, très clairement. Été comme hiver.
La plage, tu fais assez vite le tour, il fait chaud et il n'y a pas grand chose d'intéressant à y faire en général. Les personnes qui vont à la plage y vont en majorité pour "faire la crêpe", ce qui ne m'intéresse pas du tout.
Attention toutefois : montagne mais pas ski. Ça m'attire pas ce truc et je suis une chiure totale dessus.
C'était quoi ta dernière grosse remise en question ?
Difficile à dire, c'est surtout des changements au fil de l'eau ces derniers temps.
Ma dernière grosse remise en question, il me semble que c'est surtout une conséquence des autres remises en question qui ont précédé (sur la masculinité et le rapport aux sentiments, le rapport à la religion, la prostitution, le syndicalisme, la toxicité de certains de mes comportements, etc.). C'est une remise en question sur la place de l'objectivité dans la réflexion politique.
J'ai (très) longtemps pensé, comme de nombreuses personnes qui se réclament de la zététique (ce que je ne suis pas), qu'on pouvait avoir un point de vue "objectif" (ou du moins le plus objectif possible) dans le champ politique. C'est un peu bête hein, mais même en revoyant mes positions sur tel ou tel sujet, je pensais, au fond de moi, que c'était parce que j'avais compris un nouveau truc, que j'avais un nouvel élément objectif qui m'avait été donné et qui m'obligeait, démarche scientifique oblige, à revoir ma position.
C'est une connerie sans nom. Mais ça me rassurait. Ça me rassurait parce que dans cette espèce de descente de ma tour d'ivoire ("je ne suis pas concerné par ces questions donc j'ai un point de vue objectif", ha ha) je conservais quand même cette ligne directrice, cet espèce de phare qui disait "hey, je me plantais pas sur tout non plus".
Avant de me rendre compte que je faisais tout à l'envers. Les (néo-)nazis, pour prendre un exemple simple, peuvent tout à fait avancer des arguments qui sont recevables, valides, qui marchent, qui passent tous les "fact checking" que tu veux. Pour l'instant ces arguments sont encore, heureusement, considérés comme trop socialement inacceptables pour être tenus sur la place publique, mais petit à petit ça fait son chemin. Pour l'instant, pour convaincre, ils utilisent des arguments qui sont invalides. Organiser la tuerie de masse de personnes jugées indésirables/inefficaces et avoir une approche strictement technique, froide et inhumaine de toutes les situations en privilégiant une petite partie de la population humaine sur des critères purement arbitraires, ce sont des séries d'arguments qui sont tout à fait valides et recevables aux sens logique et scientifique du terme. C'est de la merde qu'il faut déboîter à coups de batte de base-ball, mais c'est logiquement valide. Et c'est bien ça le problème avec cette multiplication de l'idée que le "fact checking" est le rempart contre le fascisme. C'est un rempart, certes, mais qui tient plus de la ligne Maginot que de la Grande Muraille de Chine.
Je crois que c'est ça ma dernière grosse remise en question en date. C'est pas la dernière hein, je sens bien qu'il y en a plein d'autres qui viennent, notamment au niveau des sentiments et en particulier de leur expression cette fois, des rapports humains où je dois avoir une attitude plus bienveillante, de la gestion de la colère et de la frustration, de l'exploitation animale, etc. On va dire qu'en avoir conscience c'est déjà le premier pas :p
Qu'est-ce que l'univers ? :D
De quoi parle-t-on lorsqu'on évoque l'univers ? Des espaces infinis du fameux silence éternel ? De l'univers personnel, fugace, qui s'inscrit dans un espace éternel ? La frontière ultime qui sépare le connu de l'inconnu ?
Est-ce que l'univers se limite à notre conscience ? Ou est-ce que c'est ce qui existe au delà ? Avant et après notre conscience, au delà de notre conscience ?
Est-ce que l'univers est tout ? Si oui, une pomme est l'univers, du moins une partie d'icelui.
L'univers est cette chose étrange, qu'on observe tous les jours, partout, que nous sommes d'ailleurs et pourtant, lorsqu'on l'imagine, il nous échappe. L'immensité de ce qu'est l'univers, et même sa nature, nous est inaccessible.
Nous sommes une partie de l'univers, et pourtant l'univers nous échappe. Si les cellules de notre corps étaient munies de conscience, ne se diraient-elles pas la même chose sur notre corps ? Pour autant qu'elles le sachent, ce corps ne serait-il pas le tout ? Et si l'univers avait une conscience, serait-on capables d'y accéder, ne serait-ce qu'à un fragment ?
Voilà peut-être ce qu'est l'univers : ce que nous pensons être tout, et dont nous sommes une partie infinitésimale, insignifiante, et qui pourtant y contribue, d'une quelconque manière, qui nous échappe.
C'est fascinant parce que je pense qu'en regardant les étoiles, l'Humanité n'a pas d'autre choix que de s'unir. C'est ma vision, insignifiante au milieu d'une immensité indescriptible qui échappe à notre conscience comme l'eau s'échappe de nos mains.
(ça va, vos bullshitomètres sont encore entiers ? ^^)
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